Delhaize et Mestdagh/Intermarché ne sont-ils rien d’autre que les canaris dans une mine de charbon ? Le régime de travail rigide de la Belgique n’est pas viable pour les détaillants confrontés à des concurrents internationaux et à des consommateurs capricieux. Pour elles et pour d’autres chaînes, le modèle de la franchise est la bouée de sauvetage.
Changement de mentalité
L’intention de Delhaize de vendre à des entrepreneurs indépendants l’ensemble des 128 supermarchés intégrés semble plutôt radicale, mais il s’agit en réalité de la suite logique d’une tendance installée depuis bien plus longtemps dans le secteur de la distribution, et notamment, mais pas exclusivement, dans la branche des supermarchés. Aujourd’hui, la grande majorité des magasins Delhaize sont déjà des magasins franchisés de AD Delhaize, Proxy Delhaize et Shop&Go. Comme il s’agit souvent de petits magasins, ils ne représentent pour l’instant « que » 45 % du chiffre d’affaires, mais ils se développent et gagnent des parts de marché.