Le géant du e-commerce Amazon entend introduire son concept Amazon Go dans les aéroports, où les voyageurs pressés représentent une clientèle intéressante pour ce type de magasin. Parallèlement l’installation à Londres semble se concrétiser.
Capitale britannique et aéroports américains
En octobre dernier nous vous annoncions qu’Amazon Go envisageait une expansion vers le Royaume-Uni. A présent ce projet semble se concrétiser. L’e-tailer recherche notamment un espace commercial approprié aux alentours d’Oxford Circus, l’une des zones commerçantes les plus fréquentées de Londres. Amazon pour sa part n’a pas réagi à ces rumeurs.
En outre, l’entreprise prévoirait de nouvelles ouvertures de magasins dans les principaux aéroports américains, dont celui de Los Angeles, San Jose et Dallas Fort Worth. Là encore Amazon s’est refusé à tout commentaire, mais une source anonyme proche du dossier a dit ceci : « Comment mettre en avant votre marque ? Tout simplement en étant présent dans une douzaine des meilleurs aéroports au monde. »
L’an dernier les douze plus grands aéroports américains ont accueilli plus de 350 millions de passagers, qui tous sont des clients potentiels. Mais cet énorme marché représente également de nouveaux défis pour Amazon Go : songez à l’accès pour le personnel, les loyers élevés et les offres publiques, sachant que toutes les offres concernant des espaces situés dans des aéroports sont publiques.
Seulement 7 magasins à l’heure actuelle
Dans les magasins futuristes Amazon Go, les clients scannent leur smartphone pour avoir accès au magasin et des caméras enregistrent ce qu’ils prennent dans les rayons. Une fois les courses terminées les clients quittent le magasin et l’entreprise facture le montant de leurs achats sur leur carte de crédit. Pour l’instant le nombre d’Amazon Go se limite à seulement sept points de vente, alors que le géant américain ambitionnait 3000 magasins de ce type d’ici trois ans.
Les sept Amazon Go existants se situent dans des quartiers d’affaires de trois villes américaines et visent donc avant tout des travailleurs qui viennent s’acheter un lunch en vitesse. Le chiffre d’affaires par mètre carré y est énorme.