Plus de 8 millions d’euros
La filiale belge du hollandais Heineken s’apprête à investir plus de 8 millions sur ses sites d’Alken et d’Opwijk. A Alken, il s’agit d’installer de nouvelles machines d’étiquetage, d’augmenter la capacité des chambres chaudes et d’aménager de nouveaux espaces de stockage. Six nouveaux emplois devraient également être créés. A Opwijk, où l’on a concentré l’expertise en matière de fermentation haute, cet argent servira à améliorer la sécurité, l’environnement et l’efficacité.
« Le consommateur est avant tout intéressé par des bières authentiques, des bières qui ont une longue et riche histoire », explique Lars Vervoort, porte-parole d’Alken-Maes. « Dans notre portefeuille, il s’agit surtout de bières comme la Mort Subite, la Grimbergen et l’Affligem. » Et cette mode ne s’arrête pas à nos frontières, selon Vervoort, puisque, l’an dernier, les exportations de bières belges ont progressé de 5,4%, précisément sous l’impulsion de la catégorie des bières spéciales.
« Dans cette optique, il n’est que logique que les bières d’abbayes comptent de plus en plus d’amateurs aux quatre coins du monde. C’est le cas de la Mort Subite et, surtout, d’Affligem, dont les exportations ont fortement progressé ces dernières années. Notre ambition pour l’avenir est de poursuivre dans cette voie », affirme encore Lars Vervoort.
Un nouveau managing director
Cet investissement de taille est la première décision d’Erik van de Ven, le nouveau managing director de la brasserie. Il a succédé le 1er mai dernier à Pascal Gilet à la tête du groupe Alken-Maes, parti quant à lui occuper les fonctions de managing director d’Heineken pour l’Europe de l’Ouest.
Lors de sa nomination, Erik van de Ven a explicitement reçu pour mission de « poursuivre le développement et le turnaround du deuxième plus grand brasseur du pays ». Le nouveau patron n’aura donc pas perdu de temps.