L’augmentation des coûts dans la chaîne d’approvisionnement est sans précédent, confirme également Aldi. Toute demande d’augmentation de tarifs est soumise à un examen critique : « Certains fabricants ont une vision trop réductrice. »
« Du jamais vu »
« Je dois avouer que je n’avais jamais vu ça. Nous constatons des augmentations pour de nombreux facteurs, et avec des pourcentages élevés. C’est réellement inédit », déclare Natalie Duthoy, directrice générale de la gestion des catégories chez Aldi Belgique. Toutefois, cela ne signifie pas pour autant que le discounter se pliera à toutes les demandes d’augmentation de tarifs.
« Nous suivons de près l’évolution des coûts des matières premières, de l’énergie, des transports et de la main-d’œuvre. Si les augmentations de prix demandées sont juste, nous sommes ouverts. Mais certains fournisseurs, y compris des marques de renom, profitent de la situation au détriment du client. Ils ont parfois une vision trop réductrice. Nous ne pouvons pas l’accepter : ça doit rester juste. »
Honorer les contrats
« Nous attendons de nos producteurs qu’ils honorent les contrats déjà conclus », souligne Duthoy. « Nous n’allons pas rompre les contrats actuels, mais dans le cas de nouveaux accords, nous parlerons ouvertement. Nous n’accordons des augmentations que lorsque cela est nécessaire : nous n’avons pas la marge suffisante pour absorber toutes les augmentations de coûts. Mais tous les produits ne sont pas concernés, pour beaucoup d’articles les augmentations ne sont pas encore à l’ordre du jour car les contrats sont toujours en cours. »
Dans un entretien plus détaillé avec RetailDetail, Natalie Duthoy et la directrice marketing Isabel Henderick expliquent la nouvelle approche marketing du discounter en Belgique : avec le slogan « Aldi, le choix malin », la chaîne renforce son profil dans un paysage concurrentiel en mutation. Retrouvez l’interview ici.