Malgré l’acquisition récente de Leader Price, les résultats d’Aldi en France sont en deçà des attentes. Le détaillant a remplacé la direction et investit 400 millions d’euros supplémentaires dans la logistique et l’expansion.
L’abandon n’est pas une option
Avec plus de 1 300 magasins en France, Aldi reste bloqué à une part de marché d’à peine 3 %, bien en deçà de son grand rival Lidl (8 %). L’acquisition de 567 magasins du discounter Leader Price en 2020 n’a pas permis d’inverser la tendance : les magasins acquis sont moins performants que les magasins Aldi existants. Cela pèse sur la rentabilité.
Aldi Nord a décidé d’intervenir et investira cette année encore 400 millions d’euros dans sa filiale française. Le discounter prévoit de construire trois centres de distribution et souhaite également agrandir la surface d’entreposage existante afin de poser les bases d’une nouvelle expansion.
Depuis 2018, le détaillant a déjà investi 2 milliards d’euros dans ses activités françaises, écrit Lebensmittel Zeitung. Le siège social y a également presque entièrement remplacé la direction. Un abandon en France, comme au Danemark l’année dernière, n’est pas une option pour le discounter, compte tenu de ses énormes investissements et du grand potentiel de marché.