Malgré les efforts déployés pour stimuler la transition protéique, les ventes de protéines d’origine végétale progressent moins vite que prévu, constate Albert Heijn. En fait, leur part a légèrement diminué l’année dernière. Le détaillant voit deux défis majeurs.
« Une ambition irréalisable »
Albert Heijn s’était fixé comme objectif que 47 % des protéines vendues soient d’origine végétale d’ici 2024. Or, le détaillant a fini par en atteindre 44,2%, selon son rapport de durabilité qui vient d’être publié. Il s’agit d’une baisse surprenante : en 2023, la part était encore de 44,5 %. « Bien que la gamme se soit élargie et que nous fassions beaucoup pour favoriser la transition protéique, les ventes de protéines d’origine végétale ne progressent pas aussi vite que prévu », explique le détaillant. Cela signifie que l’ambition précédemment affichée de 50 % d’ici 2025 est devenue « virtuellement irréalisable ». La question de savoir si l’objectif de 60 % d’ici à 2030 est réaliste reste donc ouverte.