L’impact de la grève chez Stop & Shop aux Etats-Unis sur les chiffres trimestriels d’Ahold Delhaize est finalement resté conforme aux attentes. Aux Pays-Bas bol.com est le principal moteur de croissance ; en Belgique Delhaize fait du sur place.
Croissance en ligne
Au deuxième trimestre Ahold Delhaize a réalisé un chiffre d’affaires de 16,3 milliards d’euros, soit une hausse de 1,5%. Néanmoins la marge opérationnelle sous-jacente a chuté à 3,6%, le bénéfice opérationnel sous-jacent a reculé de 11,3% pour s’établir à 594 millions d’euros. Des résultats conformes aux attentes.
Aux Etats-Unis le chiffre d’affaires comparable n’a progressé que de 0,2%, suite à une grève de onze jours chez Stop & Shop (la plus grande chaîne américaine du groupe). L’impact de cette grève a été en partie compensée par les solides performances des autres chaînes, Food Lion en particulier. Le CEO Frans Muller ne s’attend pas à ce que la grève ait un impact sur le deuxième semestre. Les ventes en ligne ont bondi de 29,2%.
Aux Pays-Bas le groupe a obtenu de bons résultats : le chiffre d’affaires y a augmenté de 4,2% à 3,7 milliards d’euros. Cette progression est en grande partie attribuable à la croissance de 37,5% de bol.com. En revanche la marge opérationnelle a chuté à 5,2%, en raison d’investissements dans le nouveau concept du frais d’Albert Heijn et dans l’e-commerce. Sans bol.com la marge s’élèverait à 5,8%, toutefois la marge du webshop s’améliore.
Maîtrise des coûts
En Belgique le chiffre d’affaires est resté stable à 1,29 milliard d’euros, alors que la marge opérationnelle sous-jacente a progressé de 2,7 à 2,9%, grâce à une meilleure maîtrise des coûts. Les ventes en ligne de Delhaize ont progressé de 16,2%. Côté offline, les enseignes de proximité Proxy Delhaize et Shop & Go en particulier affichent de bons résultats. De nouvelles ouvertures sont prévues pour le deuxième trimestre.
En outre Muller souligne que l’intégration d’Ahold et Delhaize est entièrement finalisée et a rapporté 512 millions d’euros de synergie sur base annuelle, un peu plus que l’objectif fixé. Un nouveau programme d’économies de coûts, baptisé Save Our Customers, devrait rapporter 540 millions d’euros cette année.