Chez Aldi, un accord a été trouvé entre la direction et les syndicats après l’arrêt de travail qui a touché 36 magasins lundi. Les syndicats sont satisfaits de la solution proposée et ont levé la menace de grève.
Heures de travail et titres-repas
Les salariés d’Aldi ne supportent plus la charge de travail qui leur est imposée. Une grève spontanée avait éclaté lundi quand le personnel de la centrale régionale d’Erpe-Mere a dénoncé en vain la suppression de la prime corona sous la forme de chèques-repas majorés. Trente-cinq autres établissements liés au district avaient rapidement embrayé.
Les magasins avaient rouvert mardi après que la direction a promis de renouer le dialogue. Les discussions entre la direction et les syndicats ont d’ailleurs abouti à un accord immédiat : les employés recevront des chèques-repas de 8 euros par jour jusqu’à fin septembre et les directeurs de magasin bénéficieront d’une plus grande liberté dans l’aménagement de leur temps de travail. C’était l’un des principaux points d’achoppement selon les syndicats.
Selon De Tijd, des mesures sanitaires supplémentaires auraient également été prises sur les lieux de travail. Et des négociations nationales auront encore lieu à la mi-septembre. Satisfaits, les syndicats n’appellent pas à de nouvelles actions, alors que cette menace planait jusqu’à la réunion d’hier.