Grâce à un solide 4ème trimestre, AB InBev a vu son CA annuel augmenter de 5,1% à 56,44 milliards de dollars (46,3 milliards d’euros). Après une baisse de volume d’environ 2% en 2016, il est maintenant question d’une légère croissance de 0,2%.
613 millions d’hectolitres
Dans un marché en repli, le géant brassicole belgo-brésilien a vendu 613 millions d’hectolitres en 2017, soit une hausse de 0,2%, et ce grâce à un solide quatrième trimestre durant lequel les ventes ont augmenté de 1,6%. Les trois marques phares du groupe (Stella Artois, Budweiser et Corona) en particulier affichent d’excellents résultats : leur chiffre d’affaires combiné a grimpé de pas moins de 9,8%, ce qui du coup compense la mauvaise performance de 2016.
« L’évolution structurelle de notre empreinte mondiale suite au rapprochement avec SABMiller, nous positionne sur des marchés à plus forte croissance », explique le groupe dans un communiqué de presse. En outre le brasseur a tiré profit de sa stratégie de premiumisation qui vise à améliorer l’expérience des consommateurs et à étendre le choix des boissons avec des bières spéciales.
De plus, le marché brésilien, ô combien important pour AB InBev, remonte la pente : le chiffre d’affaires annuel y a progressé de 5,6%, avec une croissance impressionnante de 13,3% au quatrième trimestre Aux Etats-Unis par contre les bières Budweiser et Bud Light continuent de perdre des parts de marché.
1,3 milliard de synergies
Le numéro un mondial de la bière a vu son bénéfice avant impôts grimper de 13,4% à 22,08 milliards de dollars (18,1 milliards d’euros). Une hausse en grande partie attribuable aux synergies réalisées depuis la reprise de SABMiller, qui non seulement sont plus élevées qu’attendu, mais sont également générées plus rapidement que prévu.
« Le rapprochement a eu un résultat plus important que la somme de ses parties », indique le groupe. L’intégration de l’entreprise a donné lieu à 1,3 milliard de dollars de synergies et d’économies de coûts en 2017.