AB InBev a promis de créer un fonds d’investissement en Afrique du Sud pour permettre d’accélérer la finalisation de la fusion avec SABMiller et souligne par ailleurs qu’aucun collaborateur sud-africain ne perdra son emploi après la fusion.
Le soutien aux paysans
AB InBev fait cette promesse suite aux réticences de l’Autorité de la concurrence sud-africaine quant à la fusion du brasseur belgo-brésilien avec SABMiller. L’argent du fonds d’investissement, 69 millions de dollars (60 millions d’euros), sera utilisé pour soutenir des employés locaux et pour lutter contre la consommation abusive d’alcool. Ainsi, une partie de l’argent sera utilisée pour aider 800 petits paysans à produire différents végétaux pour le brasseur.
AB InBev veut également soutenir le développement de la production de certains végétaux utilisés dans la production de bière afin que l’Afrique du Sud puisse les exporter à l’étranger.
Pour terminer, aucun collaborateur sud-africain ne perdra son travail suite à la fusion et le nombre d’emplois en Afrique du Sud ne diminuera pas durant les cinq premières années après la fusion avec SABMiller.
L’accord doit encore être approuvé, mais le Ministre sud-africain du Développement Economique a déjà précisé que les propositions d’AB InBev seraient probablement suffisantes.
AB InBev fait ces concessions après que l’Autorité de la concurrence sud-africaine ait demandé un délai supplémentaire pour analyser la fusion. Le brasseur espère qu’une nouvelle prolongation ne sera pas accordée puisqu’elle pourrait compromettre l’accord.