Le groupe français de produits culturels et électroniques Fnac Darty, qui chapeaute le belge Vanden Borre et le néerlandais BCC, a réalisé de solides performances en 2017 : le chiffre d’affaires a bondi de près de 40%.
« Résultats très solides »
Durant leur ‘première année commune’ Fnac et Darty, qui ont fusionné l’été 2016, ont réalisé un chiffre d’affaires de 7,44 milliards d’euros (+38,7%). Cette excellente performance est attribuable en grande partie à l’ouverture de nouveaux magasins – l’an dernier le réseau s’est enrichi de 78 points de vente supplémentaires (dont 58 en franchise) –, car sur base comparable la croissance du chiffre d’affaires s’est limitée à un petit demi-pourcent (contre +2% en 2016, lorsque les deux retailers opéraient encore séparément). Le résultat opérationnel du groupe fusionné s’est établi à 270 millions d’euros, contre ‘seulement’ 162 millions d’euros en 2016. La marge bénéficiaire a augmenté de 2,7% à 3,6%. Le bénéfice net s’est élevé à 37 millions d’euros.
« Dans un contexte peu optimiste, où tous les acteurs de la distribution sont confrontés à de grands changements, notre groupe a démontré la force de son modèle omnicanal », commente Enrique Martinez, successeur d’Alexandre Bompard qui l’an dernier a rejoint Carrefour. En France Fnac Darty est actuellement le plus grand acteur en ligne, derrière l’impitoyable Amazon, mais devant CD Discount (de Casino).
Résultats mitigés au Benelux
Dans nos contrées le groupe a enregistré des résultats mitigés en 2017. Au total le chiffre d’affaires a progressé de 1%, mais sur base comparable on observe un recul de 1,3%. En Belgique les ventes online ont fortement progressé et huit nouveaux magasins ont ouvert leur portes, bien qu’il soit question « d’une concurrence accrue ». Aux Pays-Bas « la restructuration commence à porter ses fruits et la rentabilité s’améliore », indique le groupe.
Pour 2018 Martinez se montre confiant : « Nous confirmons notre objectif de 130 millions d’euros de synergies d’ici fin 2018, ainsi que nos objectifs sur le moyen terme : une croissance supérieure à la moyenne du marché et une marge opérationnelle comprise entre 4,5 et 5%. » Et ce grâce aux effets d’un programme d’achat commun avec Carrefour et l’ouverture de 200 nouveaux magasins, tous en franchise.