L’électronique grand public (notamment les ordinateurs portables ou encore les smartphones) doit être fabriquée de manière plus durable, de façon à être plus facilement réparable ou recyclable, souligne la Commission européenne dans son plan d’action pour une économie circulaire, présenté hier dans le cadre de son ‘Green Deal’.
Modèle circulaire
Actuellement moins de 40% des déchets électroniques en Europe sont recyclés. Nous devons faire beaucoup mieux, estime le commissaire européen à l’environnement, aux océans et à la pêche, Virginijus Sinkevičius. « Certains produits terminent comme déchets, parce que la batterie n’est pas remplaçable ou parce que certains matériaux ne sont pas récupérables », explique-t-il au journal De Standaard. « Certains appareils ont un cycle de vie préprogrammé », ajoute-t-il.
Selon la Commission européenne, le consommateur doit bénéficier d’un droit de réparation pour les appareils électroniques. Actuellement les normes portent uniquement sur la consommation énergétique maximale des appareils. « Vous devez pouvoir remplacer ou réparer des pièces et mettre à jour un logiciel », souligne Sinkevičius. L’an prochain la Commission européenne introduira une proposition en ce sens. La nouvelle directive serait également valable pour les imprimantes et les cartouches d’encre, mais le secteur lui-même peut également faire des propositions en vue d’augmenter la durabilité.
En mars de l’an prochain une directive similaire entrera en vigueur, obligeant les fabricants de machines à lessiver, de télévisions et de réfrigérateurs à rendre leurs produits plus durables et réparables.