Mauvais départ
Aux dires de ProCures, d’emblée l’ambiance autour de la table de négociation était ‘glacée’. Le principal point d’achoppement étant la branche belge de l’enseigne, que ProCures a acquis pour un euro symbolique. Les curateurs ont estimé que c’était bien trop bon marché, explique Paul Dumas CEO de ProCures dans le journal néerlandais Het Financieele Dagblad.
Aujourd’hui les curateurs avait planifié une audience en référé à l’encontre de l’investisseur en vue de lui réclamer les magasins belges. Pour éviter cette procédure, ProCures aurait décidé ce weekend de laisser les magasins aux curateurs, rapporte le journal.
Précédemment les curateurs de la faillite avait déjà laissé entendre qu’ils pourraient annuler la vente de la branche belge à Procures, s’il s’avérait plus intéressant de vendre les deux branches belges et néerlandaises dans leur ensemble.
Le plan de redressement à nouveau compromis
Le principal candidat repreneur ayant décroché, l’avenir de Free Record Shop est à nouveau incertain. Selon les curateurs, début juin quatre repreneurs potentiels étaient dans la course, mais seule l’identité de ProCures avait été explicitement révélée.
Depuis la faillite, prononcée au mois de mai, le chiffre d’affaires de la chaîne aurait régressé de 80%. Free Record Shop compte 141 magasins, dont 51 fermeront leurs portes durant les mois prochains. Les magasins belges se retrouvent donc à nouveau dans l’expectative.
Traduction : Marie-Noëlle Masure