Le trimestre dernier Philips a subi une perte nette de 39 millions d’euros en raison d’une charge exceptionnelle. Le chiffre d’affaires par contre a progressé de près de 9%, avec une forte croissance des ventes d’équipements médicaux.
Chiffre d’affaires de 7,1 milliards d’euros
Au cours du quatrième trimestre le chiffre d’affaires de Philips a atteint 7,1 milliards d’euros, soit une hausse de près de 9%. Cette croissance est attribuable en grande partie aux effets de change favorables, car sur base comparable la croissance s’est limitée à 4%.
Le segment des équipements médicaux a connu la plus forte croissance : le chiffre d’affaires y a augmenté de près de 15% à 3,3 milliards d’euros. La division consommateurs affiche également de bons résultats, avec une croissance de 8,8% à 1,7 milliard d’euros. La branche d’éclairage – que Philips compte autonomiser dans les prochains mois – a vu son chiffre d’affaires progresser de 2,6% à plus de 2 milliards d’euros.
Néanmoins l’entreprise néerlandaise a accusé une perte nette de 39 millions d’euros (un an plus tôt il était question d’un bénéfice de 134 millions d’euros). Toutefois cette perte s’explique en grande partie par une charge exceptionnelle due à des provisions liées à son régime de retraite et par des impôts plus élevés. Le bénéfice opérationnel a augmenté de 13% pour atteindre 842 millions d’euros.
Ainsi Philips clôture l’année 2015 avec un chiffre d’affaires annuel de 21,4 milliards d’euros (+13%) et un bénéfice net de 659 millions d’euros (environ 60% en plus par rapport à 2014).
« Pas pressé » de vendre Lumileds
Lors d’un communiqué à l’occasion de l’annonce des résultats, le CEO Frans Van Houten (photo) a évoqué la scission de la division d’éclairage, qui devrait avoir lieu durant le premier semestre 2016 – probablement via une entrée en bourse – , et l’échec de la vente de Lumileds à l’investisseur chinois Go Scale Capital (après le ‘no go !’ des autorités américaines).
Le CEO a ajouté que la recherche d’un nouvel acheteur ne serait pas facile et demanderait du temps – « une vente ne devrait pas intervenir avant l’été » – et que le prix pourrait s’avérer plus bas que le montant proposé par les Chinois. « Mais nous ne sommes pas pressés de conclure un deal beaucoup plus bas et moins attrayant », a-t-il précisé.