C’est la fin pour les aspirateurs, machines à café et fers à repasser de Philips : la marque vend sa division d’appareils électroménagers. Le fabricant se sépare donc presqu’entièrement des biens de consommation courante.
En mains chinoises ?
Le géant néerlandais de l’électronique finalise sa transformation : conformément à son choix de se focaliser sur la technologie médicale, l’entreprise cède dans une dernière phase sa division d’appareils électroménagers. « Toutes les options de future propriété » de la branche sont examinées, déclare Philips.
Dans un premier temps le groupe néerlandais cherchera un repreneur pour la division dans son ensemble, dont la valeur est estimée à 2,3 jusqu’à 5 milliards d’euros. Les acheteurs potentiels sont principalement des concurrents, comme le chinois Haier. Selon le journal NRC, les investisseurs privés ne devraient pas manifester un grand intérêt, car les gains d’efficacité sont limités. Si le groupe ne parvient pas à trouver un acheteur, la division pourrait éventuellement être introduite en bourse.
Une cession envisagée depuis longtemps
Depuis les années 1990 l’empire Philips s’est progressivement réduit jusqu’à devenir un noyau concentré sur le secteur de la santé. Le groupe s’est successivement défait de ses divisions produits blancs, télévisions, électronique grand publique et éclairage. La cession des appareils électroménagers était envisagée depuis de nombreuses années, admet l’entreprise, mais « s’en défaire n’était pas une priorité. Nous venions tout juste de céder la division éclairage », explique le CEO Van Houten.
Les seuls biens de consommation courante que Philips continuera de produire sont les appareils de soins personnels tels que les brosses à dents électriques et les rasoirs, car ces produits s’inscrivent parfaitement dans la nouvelle histoire, selon le CEO.