Echec du projet de cession partielle
Au mois d’avril dernier, Surcouf avait déjà envisagé la cession de trois de ses magasins – à Paris, Mérignac (Bordeaux) et Lille où se trouve le siège social du groupe. « Malgré de nombreux contacts et échanges avec de potentiels repreneurs, le délai court imparti et la complexité des cessions de baux n’ont pas permis de répondre à nos attentes notamment en terme de préservation d’emplois », explique le propriétaire de l’enseigne, Hugues Mulliez, qui en 2009 avait racheté Surcouf au groupe PPR (Pinault Printemps Redoute).
« La dégradation du chiffre d’affaires, affectant directement la trésorerie, additionnée à la non-réalisation des cessions partielles, nécessite de mettre en place une procédure de cession totale de l’entreprise, validée par le tribunal de commerce ce mercredi », précise le groupe.
Un mois pour sauver l’enseigne
A présent le tribunal a accordé un mois au management, afin de trouver un repreneur pour la totalité du groupe, sans quoi c’est la faillite. Les candidats- repreneurs ont jusqu’au 5 juillet pour émettre leurs offres, qui le 26 juillet seront examinées par le tribunal de commerce de Lille.
Les syndicats, qui ont toujours plaidé une cession du groupe dans sa totalité, ne sont pas enchantés, mais estiment que cette décision est logique : « On attend un repreneur qui ait des idées, de l’argent et un management efficace pour faire durer Surcouf », commente Olivier Chagnoux , représentant CFE-CGC.
Traduction : Marie-Noëlle Masure