Il pleut des plaintes contre la chaîne de magasins d’électronique Hubside.Store. Le propriétaire de l’ancien Switch semble faire exactement ce pour quoi le détaillant a été condamné et a fini par disparaître.
L’histoire se répète
L’histoire ne cesse de se répéter ? Des jeunes consommateurs se plaignent de Hubside.Store, le magasin de smartphones et d’ordinateurs appartenant au groupe français Indexia. C’est ce même groupe qui a repris Switch en 2020, alors appelé SFAM. Peu de temps après ce rachat, des plaintes ont été déposées par des consommateurs à qui l’on avait vendu, à leur insu, des assurances onéreuses.
Test Achats a fini par recueillir des centaines de plaintes et l’autorité des marchés financiers a interdit à Switch de vendre des produits d’assurance sur le marché belge. Peu après, la chaîne a complètement disparu et le propriétaire français a décidé de se concentrer entièrement sur la formule sœur Hubside.Store.
Dans le collimateur des autorités
Aujourd’hui, des plaintes qui semblent très familières font également surface à propos de Hubside.Store. Dans l’émission de radio flamand De Inspecteur, des jeunes témoignent qu’ils ont été attirés dans un magasin Hubside par la promesse d’une batterie externe gratuite. Ils se sont laissés piéger par plusieurs contrats dits d’essai, mais ceux-ci se sont avérés ne pas expirer – et difficiles à résilier. Une pratique bien connue, que la chaîne utilise aussi régulièrement sur son marché domestique français.
En France, Hubside .tore est depuis longtemps dans le collimateur des autorités pour des pratiques commerciales trompeuses, voire des escroqueries. En Belgique aussi, les pratiques pourraient être qualifiées de trompeuses, selon le SPF Economie, rapporte VRT Nws. Test Achats dit avoir reçu 40 plaintes en un an. Or, le service de médiation flamand a déjà reçu 215 plaintes depuis 2021.