L’Autorité française de la concurrence a donné son feu vert au rachat de Darty par la Fnac. Cette fusion donnera naissance au plus grand groupe d’électronique grand public en France, avec un chiffre d’affaires de près de 8 milliards d’euros.
Six magasins à céder
L’Autorité de la concurrence a donné son feu vert à condition que six magasins au total – tous situés en région parisienne – soient cédés. Ces exigences restent néanmoins limitées, car dans le calcul des parts de marché le gendarme de la concurrence a accepté de prendre en compte l’e-commerce. La concurrence de pure players online tels qu’Amazon a donc été prise en considération. En intégrant les ventes en ligne dans l’évaluation de la concurrence, la Fnac et Darty ont donc des parts de marché moins élevées que si l’on considère uniquement les magasins physiques.
La fusion Fnac-Darty intervient après une lutte acharnée entre le groupe français et le sud-africain Steinhoff. La Fnac l’avait finalement emporté avec une offre d’environ 900 millions de livres (1,16 milliard d’euros).
Pour la Fnac la reprise de Darty est le moyen idéal d’élargir son offre. A l’avenir le groupe français souhaite moins s’appuyer sur le marché du divertissement et faire le pas vers la vente de gros électroménager.