Mieux informer
Un magasin Coyote a ouvert ses portes la semaine dernière et le 22 juillet deux autres magasins suivront, à Bruxelles et à Anvers. Présente depuis cinq ans en Belgique et disposant de plus d’un demi-million de clients, l’entreprise a jugé le temps venu d’ouvrir ses propres magasins.
« Dans nos magasins nous pourrons donner des informations détaillées à nos clients », explique Vincent Herbert, general manager de Coyote au journal De Tijd. « Aujourd’hui les clients achètent souvent un Coyote dans un magasin d’électro, comme chez Vanden Borre ou à la Fnac. Ensuite ils nous appellent pour nous demander comment l’appareil fonctionne, mais il est difficile de donner des explications par téléphone. »
Interdit dans certains pays
Pourtant les appareils Coyote ne font pas l’unanimité : dans certains pays comme la Suisse et l’Autriche les avertisseurs de radar sont même interdits. En France une description vague permet de contourner la loi « En France pour désigner un Coyote on parle d’un ‘système d’assistance à la conduite’, alors que dans d’autres pays on parle d’ un avertisseur de radar. En France une caméra fixe est appelée une ‘zone de danger’. »
En Belgique la police collabore avec Coyote pour signaler les embouteillages et les accidents. Par contre la police estime que l’avertisseur de radar peut nuire à la sécurité routière. « Absurde », estime Herbert. « Nous constatons que 95% des utilisateurs respectent les limitations de vitesse. »
Traduction : Marie-Noëlle Masure