« Tous les indicateurs sont au vert »
Le groupe français semble refaire surface : après des années de baisse du chiffre d’affaires – en 2013 le groupe enregistrait encore un recul de 3,1% – la chaîne a su stabiliser ses ventes à 3,9 milliards d’euros. Au cours du deuxième semestre on observe même une croissance de 0,9%. Parallèlement la Fnac a quasi triplé son bénéfice, passant de 15 millions d’euros en 2013 à 41 millions d’euros en 2014, alors qu’en 2012 le groupe essuyait une perte de 142 millions d’euros.
Le PDG Alexandre Bompard, qui a pris les commandes en 2011 et a introduit l’ancienne filiale de Kering (ex-PPR) à la bourse, se dit satisfait : « Aujourd’hui tous les indicateurs sont au vert », déclare-t-il. « 2014 a été l’année de la consolidation de notre modèle, 2015 sera l’année de la croissance. »
Belgique: -2,6%
Ces bons résultats sont entièrement attribuables aux activités françaises, qui avec 112 magasins (dont 27 en franchise) représentent 70% du chiffre d’affaires global du groupe. Hors France la situation est nettement moins encourageante. Seule la péninsule ibérique (Espagne et Portugal), où la Fnac a ouvert de plus petits formats, affiche une croissance du chiffre d’affaires de 0,7% à 659 millions d’euros.
Au Brésil les performances sont carrément mauvaises : le chiffre d’affaires y a chuté de 11,3%. En Suisse et en Belgique aussi la chaîne a vu son chiffre d’affaires régresser de 2,6%. La Fnac compte neuf magasins dans notre pays et a subi une restructuration l’année dernière, impliquant la suppression de 25 emplois.