Le groupe français de produits culturels et électroniques Fnac dévoile son plan de réorganisation, qui implique notamment une plus grande flexibilité et polyvalence du personnel, à l’exemple de la chaîne sœur Vanden Borre. Les syndicats toutefois s’opposent à ce plan.
Les syndicats sont « heurtés »
Lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire la Fnac a commenté son plan de réorganisation. Outre la suppression de 57 emplois sur les 456 en Belgique, le groupe français souhaite instaurer une organisation du travail plus flexible et plus polyvalente.
« La réorganisation implique la polyvalence, la variabilité des horaires, ainsi que le déplacement des travailleurs entre les différents magasins. La distance peut aller jusqu’à 50 km et les horaires ne seront connus que maximum 4 semaines à l’avance », déplore Anne-Marie Dierckx du syndicat CNE, dans le journal La Libre.
En outre certains avantages seront supprimés, dont les congés d’ancienneté. De plus, les travailleurs n’auront droit qu’à maximum huit samedis libres par an. « C’est le chaos, les représentants du personnel ont été heurtés par ce que la direction a annoncé », ajoute Dierckx.
Suppression d’un job sur six à Liège
Pour cette nouvelle stratégie commerciale, la direction dit s’être inspirée de Vanden Borre, la chaîne sœur belge du groupe depuis la fusion entre Fnac et Darty en 2016. Depuis plusieurs années la chaîne d’électronique belge obtient en effet de meilleurs résultats que la Fnac en difficulté.
En ce qui concerne les licenciements la procédure Renault est en cours. La réorganisation touche particulièrement certains magasins dont celui de Liège, où selon le journal NordEclair, un emploi sur six sera supprimé (8 sur les 54). Le désarroi est grand, aussi parmi les clients fixes, car une trentaine d’employés y travaillent depuis plus de trente ans.