Les magasins de Switch, revendeur Apple, ont gardé porte close jeudi en raison de grèves du personnel. Les employés dénoncent le manque de personnel et les conditions de travail depuis le rachat de l’entreprise en début d’année.
Plaintes relatives aux conditions de travail
En mars 2020, la chaîne d’électronique belge Switch, spécialisée dans les produits Apple, a été reprise par l’assureur français SFAM à la suite d’une réorganisation judiciaire ayant entrainé la fermeture de sept magasins et conduit au licenciement d’une quarantaine de salariés. La chaîne a ainsi pu échapper à la faillite.
Néanmoins, les employés expriment actuellement leur mécontentement à l’égard du nouveau propriétaire. Les collaborateurs se plaignent d’un manque de personnel dans les magasins, obligeant ainsi parfois les employés à effectuer deux quarts de travail, d’être souvent seuls dans les boutiques et d’un recourt bien trop régulier de l’entreprise à des étudiants jobistes. De plus, les vendeurs ne recevraient pas leurs chèques repas dans les temps, explique le syndicat BBTK.
Plus de personnel demandé
En outre, le nouveau propriétaire mettrait bien trop l’accent sur la vente de produits d’assurance au détriment des produits Apple, déclare avec regret un employé du revendeur à la chaîne régionale ATV. BBTK demande déjà à la direction d’engager davantage de personnel permanent et d’établir ou d’adapter les horaires en fonction des règles.
Au départ, les propriétaires français ne voulaient cependant pas entamer un dialogue social. En signe de protestation, le personnel a donc décidé de ne pas ouvrir 19 des 21 magasins Switch. Vendredi, les points de vente ont rouvert leurs portes, car une réunion de conciliation s’est finalement tenue dans la matinée.