Le géant néerlandais des webshops Coolblue recherche des traducteurs, afin d’être « prêt à conquérir le monde ». De fait, sur le site d’offres d’emplois de Coolblue il n’est pas uniquement question de traduction vers le français.
« Contenter les clients francophones »
En septembre 2016 Coolblue a ouvert un magasin physique à Zaventem, qui accueille également des clients francophones. Ainsi l’e-commerçant s’est rapproché de la frontière linguistique. Il semble à présent que Coolblue ait effectivement lancé les recherches afin de trouver des collaborateurs pour des webshops dans d’autres langues que le néerlandais. Le site d’offres d’emplois de Coolblue (‘Werken bij Coolblue’) recherche entre autres un ‘Enchanteur de mots’ (‘Woordverwonderaar’) et Copywriter francophone.
« Il est exact que nous recherchons des collègues francophones. Coolblue est l’un des plus grands e-commerçants en Belgique et nous livrons dans tout le pays. Afin de contenter nos clients francophones nous sommes à la recherche de copywriters francophones, entre autres pour pourvoir nos fameuses boîtes bleues de blagues françaises », explique Matthias de Clercq, manager de Coolblue Belgique.
Pas seulement en français
En outre l’entreprise de Rotterdam recherche un ‘Responsable Traductions’, qui devra veiller à ce que l’identité de Coolblue se retrouve « dans toutes les traductions ». Est-ce à dire qu’il y aura bientôt aussi une version anglaise ou allemande ? Pour l’instant notre rédaction n’a pas encore réussi à le savoir. Toujours est-il qu’il y a quelques années le ‘grand patron’ Pieter Zwart avait expliqué dans une interview que la première langue étrangère constituait l’étape la plus difficile, mais qu’une fois le système interne mis en place pour switcher d’une langue à l’autre, le pas vers la troisième ou la quatrième langue était beaucoup plus facile.
Cette nouvelle étape ne paraît donc pas surprenante : en décembre – en marge de l’annonce du regroupement des innombrables webshops séparés sous la bannière unique de Coolblue – l’entreprise avait laissé entendre que « le gros du travail avait déjà été fait ».