Le groupe de bricolage Maxeda a du mal à vendre ses enseignes Praxis, Formido et Brico. Récemment deux fonds réputés pour leurs restructurations radicales sont intervenus.
Pas d’investissements et restructuration radicale
Maxeda ne parvient pas à trouver d’acquéreur pour ses trois enseignes, vu le lourd endettement de l’entreprise. Ces dernières années le groupe a perdu des parts de marché et a dû faire face à la concurrence féroce de Hornback et Bauhaus. C’est pourquoi Maxeda tente de céder ses magasins.
Mais en vain, jusqu’à ce que récemment deux candidats entrent en jeu, le français Ardian et l’américain Goldentree, tous deux connus comme étant des ‘distressed debt funds’. En échange de la reprise de 200 millions d’euros de dettes, ceux-ci ont obtenu une participation majoritaire dans Maxeda, apprend-on dans le journal De Telegraaf.
Généralement les ‘distressed debt funds’ n’interviennent qu’au moment où une entreprise est en forte difficulté, leur objectif étant de sortir un maximum d’argent de l’entreprise à court terme. Généralement leur stratégie consiste à écarter la direction et à procéder à une profonde restructuration, souvent au détriment des employés. Par ailleurs ils ne prévoient aucun investissement
Il est donc probable que le remplacement de l’ancien CEO de Maxeda par le Français Guy Colleau ne soit pas fortuit. Rappelons également que le directeur de groupe Roy van Keulen a lui aussi quitté l’entreprise.
Espoir pour l’avenir malgré tout
Malgré tout Maxeda reste confiant dans l’avenir : « La restructuration financière permettra de réduire considérablement la dette et les charges d’intérêts de l’entreprise, ce qui nous donnera davantage de possibilités de croissance », commente un porte-parole dans le journal De Telegraaf.
Par le passé Maxeda était connu sous le nom Vendex KBB et était propriétaire de Bijenkorf, Hema et V&D. En 2004 le groupe a été retiré de la bourse par le fonds d’investissement KKR pour un montant de 2,4 milliards d’euros. Ensuite le groupe a vendu Hema, de Bijenkorf, V&D et d’autres entités, ce qui lui a rapporté plus de 4 milliards d’euros.