Le groupe britannique de magasins de bricolage Kingfisher sort d’un excellent trimestre. On notera surtout son énorme croissance en France.
Le boom du bricolage se poursuit
Le chiffre d’affaires du premier trimestre, clôturé le 30 avril, s’est établi à 3,44 milliards de livres (environ 4 milliards d’euros), en hausse 60% par rapport à la même période, l’année dernière. Le fait que les revenus de la société mère de notamment B&Q, Castorama et Screwfix, dépassent de plus de 20% à ceux de 2019 – c’est-à-dire avant la crise – montre à quel point l’enseigne de bricolage s’est bien comportée ces derniers mois.
Le groupe a enregistré une croissance supérieure à celle du marché tant au Royaume-Uni qu’en France, écrit Retail Gazette. Au Royaume-Uni et en Irlande, le chiffre d’affaires a progressé de 66,8% sur base annuelle à 1,82 milliard de livres (2,1 milliards d’euros). La performance est encore plus impressionnante en France avec des ventes qui ont presque doublé (+97,4%) à 1,17 milliard de livres sterling (1,4 milliard d’euros). L’année dernière, les filiales françaises Castorama et Brico Dépôt avaient renoué avec la croissance pour la première fois en cinq ans.
Révision des perspectives
Les ventes en ligne du groupe ont progressé de 63% sur base annuelle. Kingfisher tire désormais plus d’un cinquième de ses revenus de l’e-commerce. Par rapport à 2019, la croissance atteint même 258% (!).
« Après cet excellent début d’année, nous pensons que le chiffre d’affaires et le bénéfice ajusté avant impôt du premier semestre dépasseront nos prévisions précédentes », a déclaré le CEO Thierry Garnier.