Les actionnaires du groupe de bricolage Kingfisher (propriétaire d’enseignes telles que B&Q et Brico Dépôt) protestent contre la prime de départ de la CEO sortante Véronique Laury, qui devait toucher 552.000 livres (610.000 euros).
Une prime de départ trop royale ?
Lors de l’assemblée des actionnaires 24,19% des investisseurs du groupe de bricolage Kingfisher se sont opposés à la prime de départ prévue pour la CEO Véronique Laury, qui en septembre sera remplacée par l’ancien directeur de Carrefour Chine, Thierry Garnier. D’autres actionnaires se sont abstenus lors du vote.
En plus de son salaire annuel de 1,77 million de livres (1,9 million d’euros) – qui déjà a fortement augmenté par rapport à son salaire de 1,58 million de livres de l’année auparavant – la CEO devait toucher une prime de départ de 552.000 livres. Les investisseurs estiment que cette prime ne coïncide pas avec les faibles résultats de l’entreprise, raison pour laquelle Laury avait été priée de quitter le groupe après l’avoir dirigé durant cinq ans.
Nouvelle proposition
Le comité de rémunération dit vouloir discuter avec les investisseurs, afin de savoir ce qui pose problème et de voir comment remédier à la situation. « D’après ce que nous comprenons, les préoccupations concernent surtout notre estimation des performances de l’exercice 2018/19 et les récompenses correspondantes », réagit le groupe de DIY.
« C’est pourquoi nous voulons entendre comment dans les mois à venir nous pouvons faire évoluer à court terme les salaires et leur proportion par rapport aux performances financières », explique le management. Kingfisher présentera une nouvelle proposition endéans les six mois.