Les performances du groupe de bricolage anglo-français Kingfisher pour le trimestre écoulé sont à nouveau décevantes : les deux marchés domestiques sont en recul et de plus, le plan de restructuration pèse sur les résultats.
Recul de B&Q
Le chiffre d’affaires rapporté de Kingfisher a beau avoir progressé de 4% à 3,15 milliards de livres sterling (3,46 milliards d’euros), cette croissance provient uniquement des effets de change favorables. Hors effets de change il est question d’une baisse de 1,7% et sur base comparable d’une régression de 1,9%.
Tant la France que le Royaume-Uni, les deux principaux marchés de Kingfisher, ont enregistré de faibles performances. Au Royaume-Uni le chiffre d’affaires comparable a reculé de 1%, surtout en raison d’une forte baisse chez B&Q, dont les résultats sont encore inférieurs aux prévisions pourtant modérées des analystes. En France le chiffre d’affaires comparable a chuté de 3,8%.
« Nous savions que cette année serait difficile en raison des restructurations », explique la CEO Véronique Laury. Kingfisher procède en effet à une restructuration qui doit permettre d’augmenter le bénéfice de 500 millions de livres sterling (550 millions d’euros) d’ici 2021, mais qui d’abord coûtera 800 millions de livres sterling (880 millions d’euros) durant les cinq années à venir.