Dans une interview avec Erwin Van Osta, le CEO de la chaîne de bricolage Hubo a précisé que la chaîne prévoyait de lancer une nouvelle plateforme en ligne très prochainement. D’autre part, elle travaille dur au développement de ses jardineries.
Les fournisseurs se chargent de la logistique
Erwin Van Osta a toujours crié haut et fort ne pas être un fan du e-commerce, principalement parce que cela engendre un coût très élevé pour des entreprises qui manipulent des produits volumineux ou lourds. « Je veux faire un e-commerce de façon rentable, ce qui n’est pas du tout évident », précise-t-il dans une interview accordée au journal De Tijd.
C’est pour cette raison qu’Hubo travaille sur un webshop dont les colis seront envoyés par les fournisseurs eux-mêmes et non depuis les entrepôts centraux de Hubo, comme le font déjà Amazon, Alibaba et Bol.com. « Nous nous occupons du marketing et nos fournisseurs se chargent de la logistique. C’est davantage leur business que le nôtre. Le modèle que nous développons est unique en Belgique et en Europe. » La nouvelle plateforme devrait être lancée cet automne, lorsque les systèmes informatiques des fournisseurs seront au point.
Une joint-venture
En plus de l’aspect online, nous travaillons également sur le développement des jardineries au sein du groupe. En 2012, Hubo a acquis les jardineries Walter Van Gastel et quelques semaines plus tard on a appris qu’il y aurait une joint-venture avec l’entreprise wallonne Oh!Green. Ensemble, elles gèrent 16 filiales en Belgique et sont la seconde chaîne en Belgique, juste derrière Aveve qui est le leader du marché.
En collaborant ensemble, les deux chaînes arrivent à faire baisser certains coûts et à simplifier le lancement de leurs propres marques sur le marché. « De plus, cette nouvelle structure nous permet de focaliser davantage sur les jardineries. Aujourd’hui, notre siège social accorde la plus grande attention à la chaîne Hubo puisqu’elle représente plus de 90 pour cent du chiffre d’affaires », selon Van Osta.
Van Osta projette encore toujours de lancer une chaîne de 50 à 60 établissements, mais réalise que cela pourrait encore durer quelques années. « J’ai appris que la zone de distribution d’une jardinerie est nettement plus vaste que celle d’un magasin de bricolage et que les jardineries exigent d’importants investissements. La plupart des jardineries belges sont désuètes. »