Babykid a demandé une procédure de réorganisation judiciaire pour restructurer ses dettes. La chaîne exploite une douzaine de magasins de puériculture en Belgique francophone.
Accord avec les créanciers
BBK Expansion, la société mère de Babykid, a introduit une procédure de réorganisation judiciaire auprès du tribunal de commerce de Liège. Un mandataire judiciaire a été désigné. La chaîne de magasins de puériculture dispose à présent de trois mois pour parvenir à un accord collectif avec les créanciers, rapporte L-Post.
Pour expliquer ses difficultés, Babykid a invoqué le contexte économique difficile, l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat dans son rapport annuel 2022. L’entreprise a enregistré cette année-là une perte de quelque 830 000 euros, qu’elle a amortie en prélevant 637 000 euros sur ses fonds propres. Le chiffre d’affaires a également baissé.
Babykid, fondée en 2005, a été vendue par ses fondateurs à un investisseur fin 2019. À l’époque, le nouveau propriétaire croyait encore fermement au potentiel du « smart phygital » en combinant la numérisation avec les magasins physiques. Le détaillant se calquait sur Dreambaby, qui réalisait alors un « cash-flow positif », et voyait notamment dans ses listes de naissance un atout majeur face à la concurrence en ligne. À l’époque, Babykid réalisait un chiffre d’affaires consolidé de 20 millions d’euros.