Douglas envisage une introduction en bourse, de préférence au cours du premier trimestre. La valorisation de la chaîne de parfumerie allemande pourrait s’élever à 7 milliards d’euros.
Pour les dettes
Après deux années très calmes, Douglas démarre-t-il l’année boursière européenne ? Le détaillant allemand de parfumerie et de cosmétiques étudie la possibilité de s’introduire à la Bourse de Francfort en mars, si les conditions du marché le permettent. Aucune décision définitive n’a encore été prise quant au calendrier. C’est ce que Reuters a appris de personnes impliquées.
Douglas, qui vaudrait jusqu’à 7 milliards d’euros en bourse, souhaite avant tout utiliser le produit de l’introduction en bourse pour rembourser ses dettes. À la fin du mois de septembre, le détaillant, qui appartient au groupe d’investisseurs CVC, avait une dette nette de 3,4 milliards d’euros, y compris les contrats de location. Cela représente environ 4,7 fois le bénéfice de base ajusté.
Toutefois, depuis que le PDG Sander van der Laan (anciennement d’Albert Heijn et d’Action) a pris ses fonctions, Douglas a connu une poussée de croissance. Au cours de l’exercice clos en septembre 2023, le chiffre d’affaires a augmenté de 12 % pour atteindre plus de 4 milliards d’euros, avec un EBITDA d’environ 726 millions d’euros. La chaîne a également ouvert ses premiers magasins physiques en Belgique l’année dernière.