La chaîne de parfumerie et cosmétique Douglas devrait se développer de manière substantielle selon le nouveau PDG Sander van der Laan (ex-Action et Albert Heijn). Il souhaite désormais implanter la chaîne en Belgique et dans d’autres pays.
Le canal n’a pas d’importance
La pandémie du Covid a durement frappé Douglas. Les pertes se sont chiffrées en centaines de millions, la chaîne ayant dû fermer quelque 640 magasins sur plus de 2 000 dans toute l’Europe. Sander van der Laan, le nouveau directeur général, estime que l’heure de l’expansion a sonné. En octobre, l’ancien directeur d’Action et d’Albert Heijn a repris le flambeau de Tina Müller, PDG de longue date.
Van der Laan souhaite améliorer la rentabilité en se concentrant davantage sur les coûts, la normalisation, les technologies de l’information et la chaîne d’approvisionnement, mais cela ne change rien au fait que la chaîne doit également croître à nouveau. En trois ans, les ventes devraient augmenter de 1,4 millions d’euros à 5 milliards d’euros, a-t-il déclaré au Lebensmittel Zeitung.
Le dirigeant souhaite à la fois investir dans les magasins existants et s’implanter dans de nouveaux pays. Parmi ceux-ci figurent la Belgique et la Slovénie. Que ce soit en ligne ou hors ligne, le PDG ne s’en soucie guère. Douglas s’est montré résistant sur le front de l’omnicanalité pendant la pandémie, et c’est donc sur ce point que l’entreprise se concentre désormais. « C’est le client qui décide de quel canal la croissance provient, » affirme-t-il.