Henkel a réussi à répondre à ses attentes (accrues). En termes absolus, les ventes ont baissé, mais le géant allemand explique cela par la situation en Russie, entre autres.
Rapport mitigé
Lors de l’annonce de ses résultats trimestriels en novembre, Henkel a revu ses prévisions de ventes à la hausse, car il n’a eu aucun mal à répercuter l’augmentation des coûts sur les consommateurs. L’année dernière, le chiffre d’affaires comparable a en effet augmenté de 4,2 % pour atteindre 21,54 milliards d’euros. Le bénéfice d’exploitation (EBIT) a augmenté de 10,2 % pour atteindre 2,56 milliards d’euros.
Avec +4,2 %, la croissance organique des ventes se situe dans le haut de la fourchette attendue (3,5-4,5 %). La division des colles a contribué à cette croissance à hauteur de +3,2 %, même si les ventes ont baissé de 4 % en termes absolus. Les marques grand public ont été en mesure d’ajouter 6,1 % (ici aussi : 3,3 % de moins en termes absolus, en raison des effets de change et de la baisse des volumes).
Henkel a récemment investi massivement dans des mesures d’efficacité, qui ont porté leurs fruits, selon le PDG Carsten Knobel. L’évolution positive des prix de vente, comme on appelle aujourd’hui les augmentations de prix, et les mesures visant à rendre la chaîne logistique plus efficace ont également contribué à la croissance à deux chiffres des bénéfices. En effet, la marge EBIT a augmenté de 150 points de base pour atteindre 11,9 %. Selon Knobel, la fusion de la branche Consumer Brands progresse mieux que prévu et a été renforcée par des « acquisitions ciblées ».
Pour le prochain exercice 2024, la croissance organique du chiffre d’affaires serait inférieure à celle du dernier exercice (de 2,0 à 4,0 %), mais la marge EBIT devrait continuer à augmenter et dépasser 12 %. Dans les « zones clés », les Allemands s’attendent à une augmentation de la demande, mais l’inflation élevée et l’augmentation des taux d’intérêt pourraient constituer un problème.