Le online se porte bien
Le chiffre d’affaires total a reculé de trois pour cent, à 204 millions d’euros. Ceci est dû aux diverses promotions dans les magasins, mais, comparé à l’année précédente, Macintosh a également fermé 9 pour cent de ses filiales. La perte nette a reculé de 31 à 4 millions d’euros, et ce grâce à la vente de magasins. Au mois de mai dernier, Macintosh a vendu Nea International pour un montant de 16 millions d’euros.
Macintosh éprouve dès lors des sentiments mitigés à propos des résultats. « Après la hausse significative de la part de marché de Fashion NL au 1er semestre 2014, nous avons à nouveau gagné des parts de marché durant la première moitié de 2015, tant dans les magasins ‘like-for-like’ qu’en ligne », précise le CEO Kurt Staelens. « En Belgique aussi, nous constatons que notre stratégie crosschannel se reflète dans une croissance online plus rapide que celle du marché. »
Le chiffre d’affaires online de Macintosh a donc fortement progressé. Aux Pays-Bas, le chiffre d’affaires online des chaînes de chaussures a augmenté de 22,3%, alors qu’au BeLux, il a progressé de 19,2%. Le contraste est grand avec le chiffre d’affaires offline qui a baissé de 4,8% aux Pays-Bas et de 0,4% au BeLux. Le chiffre d’affaires total des magasins de chaussures aux Pays-Bas a reculé de 2,2% et au BeLux, il a légèrement progressé de 0,2 %.
« Vendre Kwantum au plus vite»
La cure d’amaigrissement n’est pas encore terminée. Macintosh souhaite se débarrasser de Kwantum et de ses activités britanniques encore cette année. « Après la vente de Kwantum et des activités britanniques, nous n’aurons pratiquement plus aucune dette. Cela facilitera les discussions avec les banques. Nous n’aurons plus que des discussions concernant le financement des fonds de roulement », affirme Staelens au journal De Telegraaf.
Cela sera bénéfique pour le groupe. A la fin de l’année dernière, Macintosh enregistrait encore une dette d’environ 70 millions d’euros et pour maintenir la tête hors de l’eau, divers refinancements ont été réalisés ces dernières années.
Pour être sûr que les choses ne se dégradent pas à nouveau, les différentes divisions de l’entreprise devront dorénavant rapporter directement au CEO. « Nous sommes plus proche du business. La rapidité et l’adaptabilité sont plus que jamais fondamentales. » Et d’importants investissements seront fait au Benelux. « Puisque nous sommes leader du marché aux Pays-Bas et en Belgique, notre situation y est favorable, mais nous devons quand même pouvoir investir. »
Staelens espère se débarrasser de Kwantum et des magasins britanniques encore cette année. Des offres contraignantes ont déjà été faites pour Kwantum, mais au Royaume-Uni, tout est encore à un stade précoce et seules des propositions indicatives nous sont parvenues, précise le dirigeant.