Le ralentissement du marché du luxe affecte également l’icône britannique Burberry : les bénéfices sont en chute libre en raison de ventes décevantes aux États-Unis et en Chine. Une amélioration n’est pas en vue dans l’immédiat.
Faibles perspectives
Burberry avait déjà lancé un avertissement sur résultats en janvier, et les chiffres de l’exercice écoulé, clôturé fin mars, confirment les faibles perspectives du marché du luxe : le bénéfice avant impôt a chuté de 634 millions de livres (738 millions d’euros) à 383 millions de livres (446 millions d’euros), tandis que le chiffre d’affaires a baissé de 4 %, à 2,9 milliards de livres (3,37 milliards d’euros).
Les ventes ont été décevantes aux États-Unis et en Chine. Le quatrième trimestre a été très faible et l’année en cours sera également difficile, a confirmé le groupe. Le PDG Jonathan Akeroyd espère inverser la tendance grâce à une stratégie qui positionne Burberry plus haut sur le marché et qui met davantage en avant le caractère britannique de la marque.
Le groupe de luxe Kering, société mère de Gucci, Yves Saint Laurent, Balenciaga et Alexander McQueen, a également mis en garde il y a quelques semaines contre une forte baisse de ses bénéfices à la suite de ventes décevantes en Chine.