Le spécialiste des cuisines èggo investira 25 millions d’euros d’ici 2030 pour faire passer son chiffre d’affaires de 170 à 250 millions d’euros. 25 showrooms supplémentaires sont prévues en Belgique et en Espagne. L’entreprise recrutera 180 nouveaux collaborateurs.
Nouveau siège social
Le distributeur de cuisines èggo a récemment inauguré un nouveau siège : l’entreprise a regroupé toutes ses activités administratives et logistiques dans la zone industrielle Ecolys à Suarlée (Namur). Ce déménagement n’est qu’une étape dans le cadre d’un plan de croissance plus large, explique l’administrateur délégué Frédéric Taminiaux. Avec un investissement de 25 millions d’euros, èggo vise un chiffre d’affaires de 250 millions d’euros à l’horizon 2030 et l’embauche de 180 nouveaux collaborateurs.
Actuellement, le cuisiniste réalise un chiffre d’affaires annuel de 170 millions d’euros – qui a doublé en dix ans – avec 650 employés et 350 placements de partenaires. L’entreprise réalise plus de 20 000 projets clients par an.
Projets d’expansion
La croissance doit passer par l’expansion. En Belgique, cinq nouvelles showrooms seront ajoutées, principalement en Flandre. 56 magasins sont rénovés selon un nouveau concept qui met en valeur toutes les solutions d’aménagement de la marque èggo : non seulement les cuisines – même si elles restent le produit phare – mais aussi les solutions de rangement, les salles de bains ou les dressings. Même les bibliothèques sont possibles.
Les ambitions d’èggo ne se limitent pas à la Belgique. En Espagne, la marque compte déjà 13 showrooms et 20 autres viendront s’y ajouter au cours des cinq prochaines années. L’Espagne est un marché prometteur qui compte près de 20 millions de ménages et très peu de cuisinistes actifs.
Des choix durables
L’entreprise investit également dans la numérisation, l’expérience client et le développement durable. Le site web sera doté d’un nouveau configurateur de cuisine en ligne, le service de conception à domicile èggo@home sera davantage déployé, les magasins seront équipés de panneaux solaires et la flotte de véhicules passera à l’électrique.
« Mais cela ne suffit pas », affirme Frédéric Taminiaux. « Les défis de demain en matière de développement durable doivent nous inciter à revoir notre modèle encore plus en profondeur. Nous devons réfléchir à des solutions concrètes pour prolonger la durée de vie de nos cuisines, pour leur donner une seconde vie. En outre, nous devons orienter davantage nos clients vers des choix plus durables, en particulier en ce qui concerne l’électroménager. »