Amendes
« Selon une estimation, soixante à septante pour cent des tenanciers ont conclu un contrat avec une brasserie », explique Danny Van Assche, le porte-parole de Horeca Vlaanderen, dans Het Nieuwsblad. « Cela se fait en général parce que la brasserie est le propriétaire de l’établissement. Il est tout à fait compréhensible qu’en contrepartie de l’investissement et de l’aménagement, la brasserie exige que le cafetier s’approvisionne chez elle. Cela ne nous pose aucun problème. Mais malheureusement, les choses vont parfois beaucoup plus loin que cela. »
Ainsi, certaines brasseries exigent que les tenanciers s’approvisionnent exclusivement chez eux et leur imposent des quantités. Parfois les sodas, le vin et même le papier toilette doivent être achetés auprès de la brasserie, et ce à des prix fixes. Selon Horeca Vlaanderen, ces brasseries menaceraient de faire payer des amendes en cas de non respect du contrat.
‘Le cafetier n’est plus un entrepreneur libre’
« Cela ne laisse aucune place aux négociations. Le cafetier n’est plus un entrepreneur libre, mais plutôt un employé ou un gérant de la brasserie. C’est ce que nous souhaitons dénoncer. A nouveau : les contrats ne nous posent aucun problème, mais ils doivent être réduits à l’essentiel. Le gouvernement doit rétablir le libre marché. »
Horeca Vlaanderen reproche aux brasseries d’abuser des personnes qui veulent absolument ouvrir un café et qui n’arrivent pas à obtenir un prêt auprès de leur banque. En Flandre, près d’un café sur deux fait faillite endéans les cinq ans.