23 collaborations arrêtées
Après les contrôles, les entreprises auditées se voient soumettre un plan d’amélioration par Colruyt. Elles sont ensuite recontrôlées à une date ultérieure et si les résultats s’avèrent à nouveau mauvais, Colruyt met fin à la collaboration, ce qui a été le cas pour 23 fournisseurs.
Parmi les 372 fabricants non-food contrôlés, plus de 85% ont obtenu un score moyen. Un plan d’amélioration leur a donc été soumis. 13 fournisseurs ont obtenu des résultats insuffisants, d’où l’arrêt immédiat de la collaboration.
Colruyt Group a également fait contrôler 149 entreprises agricoles et entreprises de transformation alimentaire. La plupart d’entre elles avaient de grands, voire d’énormes progrès à faire ou ont obtenu des résultats insuffisants : « Nous n’avons commencé les contrôles dans le secteur alimentaire qu’en 2013 et dans certains pays les producteurs n’avaient encore jamais entendu parler d’audits sociaux. Il est donc logique que les conditions de travail ne répondent pas d’emblée à nos exigences et que ces producteurs doivent parcourir un processus d’amélioration », explique le responsable des audits, Daniel Bral.
« Nous avons donc choisi de poursuivre notre collaboration avec eux et de miser sur la rectification de leurs conditions de travail. Nous avons donné une seconde chance à la majorité d’entre eux et ils seront à nouveau audités dans trois à six mois », poursuit Bral.
Modification du processus d’audit
La plupart des infractions constatées concernent les heures de travail, les rémunérations, la sécurité et la santé. Afin d’accélérer les améliorations, Colruyt veut renouveler le processus. Ainsi les audits auront lieu tous les deux ans au lieu de tous les trois ans. A l’avenir les producteurs seront également davantage épaulés dans leur processus d’amélioration.
Cette année Colruyt prévoit 270 audits. « A ce rythme, nous aurons audité au moins une fois toutes les entreprise de transformation alimentaire d’ici 2016 et d’ici 2018 tous les producteurs de fruits et légumes. »