Le démantèlement de The Body Shop commence. Le fonds allemand Alma24 rachète les activités en Belgique, au Luxembourg, soumises à une réorganisation judiciaire. Le sort des Pays-Bas et de la France n’est pas encore clair.
Quatre pays « sauvés »
Après la faillite de The Body Shop sur son marché domestique britannique la semaine dernière, c’est tout un château de cartes qui s’écroule. Le propriétaire Aurelius, qui n’a racheté la chaîne de cosmétiques durables qu’en novembre, a annoncé fin janvier que la plupart de ses activités en Europe continentale et dans certaines régions d’Asie seraient déjà vendues à un bureau familial international.
Ce bureau s’avère être Alma24, un fonds allemand dont le gestionnaire a des liens étroits avec Aurelius. En outre, au lieu de la majorité, Alma24 ne reprend que quatre marchés européens : l’Allemagne, l’Autriche et, selon le magazine LSA, la Belgique et le Luxembourg. Comme en Allemagne, la chaîne cherche d’abord à se réorganiser sous protection juridique dans ces pays : en Belgique et au Luxembourg aussi, The Body Shop serait en redressement judiciaire. Une réorganisation complète pourrait s’ensuivre.
Livraisons arrêtées
En France et aux Pays-Bas, entre autres, Alma24 n’a pas réussi à faire une acquisition. Il n’y a pas encore d’insolvabilité non plus, mais le détaillant ne recevrait plus de livraisons de sa société mère britannique en faillite. C’est en partie pour cette raison que The Body Shop aurait dû mettre sa boutique en ligne hors service. Une porte-parole a toutefois déclaré à RTL Z que les 27 magasins néerlandais resteraient ouverts pour le moment.
Le sort des pays qui n’ont pas été repris par Alma24 dépend maintenant du règlement de la faillite au Royaume-Uni. Dans ce pays, les curateurs ont repris toutes les communications, y compris avec les filiales étrangères. LSA sait que les 10 filiales européennes sont actuellement déficitaires.