Trop peu d’avantages
En 1999, Dunlop et Goodyear, le numéro 3 et le numéro 6 du marché, s’associaient pour créer une joint venture. Cette collaboration devait engendrer une multitude d’avantages.
Toutefois ce partenariat s’est avéré nettement moins fructueux qu’espéré. De plus, une méfiance se serait installée entre les partenaires. L’année dernière, Goodyear avait déjà fait savoir que l’entreprise souhaitait en finir et aujourd’hui, le divorce aurait été prononcé.
La filiale européenne de Goodyear Dunlop serait reprise par Goodyear, alors que Sumitomo Rubber poursuivrait ses activités au Japon et aux Etats-Unis. De plus, Goodyear devra encore s’acquitter d’un montant de 30 à 40 milliards de yens (220 à 300 millions d’euros).