En perdant la Russie, le bénéfice net de Carlsberg tombe à près de 5,5 milliards d’euros sous zéro. Toutefois, les perspectives pour 2024 sont positives.
« Une plate-forme solide »
Carlsberg a enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 4,7 % l’an dernier, représentant 73,59 milliards de couronnes danoises (9,9 milliards d’euros). C’est un peu plus que prévu, mais entièrement dû à des augmentations de prix. En effet, le volume a baissé d’un demi pour cent.
Toutefois, la situation varie fortement d’un marché à l’autre. En Asie, le volume organique a augmenté de 3,7 %, tandis qu’en Europe occidentale, il a baissé de 2,3 %. Les marques haut de gamme telles que Grimbergen ont également enregistré de bons résultats. Le PDG Jacob Aarup-Andersen conclut donc que Carlsberg dispose d’une « plate-forme solide » pour poursuivre sa croissance.
Perte russe
Le groupe brassicole continuera à se concentrer sur les bières haut de gamme et sur l’Asie dans les années à venir. Pour ce faire, il est même prêt à augmenter ses investissements dans la vente et le marketing de plus de 10 %. En 2024, Carlsberg s’attend à une baisse de l’inflation et, en partie, à une croissance organique de 1 à 5 % du bénéfice d’exploitation.
En 2023, cependant, une perte nette de 40,77 milliards de couronnes danoises (environ 5,5 milliards d’euros) a été enregistrée, en grande partie à cause de dépréciations en Russie. Le gouvernement russe a saisi les activités russes de Carlsberg l’année dernière et l’opposition à cette mesure ne semble pas porter ses fruits. Au contraire, un tribunal russe vient de révoquer les droits de propriété intellectuelle le mois dernier.