Le groupe de mode espagnol Inditex a connu un nouveau trimestre solide malgré la chaleur de l’automne : la croissance des ventes s’est légèrement ralentie, mais les bénéfices ont été impressionnants.
Les défis
Inditex, la société mère de Zara, Massimo Dutti, Pull & Bear et Bershka, a vu ses ventes augmenter de 11 % pour atteindre 25,6 milliards d’euros au cours des neuf premiers mois de l’année. Le bénéfice net a augmenté d’un tiers, passant de 3,1 milliards à 4,1 milliards d’euros. Certes, la croissance des ventes au troisième trimestre n’a été que de 6,6 %, soit un peu moins que prévu. Mais entre-temps, les ventes se redressent, indique le groupe : entre le 1er novembre et le 11 décembre, les ventes ont augmenté de 14 %. Le détaillant se dit donc satisfait des résultats obtenus depuis le début de l’année.
Avec ces chiffres, Inditex fait mieux que la plupart de ses concurrents, malgré certains défis, comme le climat chaud de l’automne en Europe et la récente controverse autour d’une campagne publicitaire de Zara montrant des mannequins enveloppés dans des linges blancs – une image qui a rappelé à certains consommateurs les images de cadavres à Gaza.
Seconde main
Inditex investit dans des magasins physiques moins nombreux mais plus grands, dans le commerce en ligne et dans la logistique afin que les nouvelles collections arrivent plus rapidement dans les magasins et chez les clients. C’est également une nécessité, car les acteurs de la mode rapide sont de plus en plus concurrencés par de nouveaux entrants tels que l’application de mode chinoise Shein, qui inonde le marché occidental d’articles de mode à prix cassés d’une qualité parfois douteuse.
Récemment, la filiale Zara a étendu son service de vente de vêtements d’occasion Pre-Owned à 14 pays européens supplémentaires. Sur cette plateforme, les consommateurs peuvent vendre des vêtements, les donner ou les faire réparer. Au Benelux, le service a été lancé le 12 décembre.