Selon Jacob Aarup-Andersen, le nouveau PDG de Carlsberg, de nouvelles hausses de prix sont nécessaires pour faire face à l’augmentation des coûts de production. Toutefois, ces augmentations seront moins fortes qu’au cours des dernières années.
Controverses
Les coûts de production continuant à augmenter, de nouvelles hausses de prix seront nécessaires, a déclaré M. Aarup-Andersen, qui est à la tête du brasseur danois depuis le 1er septembre, dans une interview accordée à l’agence de presse Bloomberg. Il a toutefois ajouté que le rythme de ces augmentations de prix serait plus lent qu’au cours des deux dernières années.
Cette déclaration n’en est pas moins controversée : maintenant que les prix de nombreux produits de base baissent à nouveau et que les prix de l’énergie se sont stabilisés, les détaillants et les associations de consommateurs exigent que les prix de vente des supermarchés baissent à nouveau. Cependant, les fabricants de grandes marques sont réticents à répondre. Cette situation conduit actuellement à des discussions acharnées sur les prix dans le secteur, où des négociations annuelles sont en cours. Chez Colruyt, des produits d’AB InBev, d’Unilever et de Mars ont récemment disparu des rayons dans le cadre des négociations.
Outre la bière du même nom, Carlsberg produit également la Kronenbourg 1664, la Tuborg et la Grimbergen, entre autres. Le groupe brassicole a récemment perdu ses activités en Russie, qui ont été nationalisées par le gouvernement Poutine. Le nouveau PDG souhaite augmenter les investissements, miser sur les marchés en croissance tels que la Chine, le Viêt Nam et l’Inde, et développer l’offre de bières sans alcool.