Mondelez investira 40 millions d’euros dans son usine de biscuits et de chocolat à Herentals, mais y supprime en même temps la production d’œufs de Pâques. Bien qu’il n’y ait pas de licenciements secs, les syndicats réagissent avec inquiétude.
« Douche froide »
Grâce à un investissement de 40 millions d’euros dans la technologie et l’équipement, Mondelez prévoit d’augmenter la capacité de production de barres de chocolat et de gaufrettes croustillantes à Herentals, notamment pour les marques Côte d’Or et Milka Leo. Un bémol toutefois : la production d’œufs de Pâques est délocalisée, car ce département est trop petit. Il n’y aura cependant pas de licenciements secs, précise le fabricant à Gazet Van Antwerpen.
Pourtant, les syndicats réagissent avec colère. Le moment choisi pour cette annonce, juste avant les fêtes de fin d’année, fait l’effet d’une douche froide, estime le secrétaire général de l’ACV, Jeffrey Goossens : « Nous allons nous asseoir avec l’employeur dès que possible pour nous assurer que le maintien maximal de l’emploi promis est également réalisé et qu’il y a de bonnes dispositions pour ceux qui pourraient encore prendre le chemin de la sortie. »