Avec l’ouverture d’un magasin phare dans le centre de Bruxelles, Cowboy, le fabricant belge de vélos électriques connectés, franchit une nouvelle étape dans sa stratégie omnicanale. La startup vise à sortir du rouge l’année prochaine.
Essais et événements
Quelques mois seulement après la fermeture de son showroom sur le Quai du Hainaut à Bruxelles, Cowboy ouvre déjà un nouveau Brand Store, cette fois dans une ancienne galerie d’art de la rue de la Régence, à quelques mètres de l’emblématique palais de justice de la capitale. Le siège de l’entreprise est également situé à cette adresse. Les personnes intéressées pourront y tester et découvrir les derniers modèles de la marque, qui organisera également des événements dans cet espace multifonctionnel.
L’ouverture du showroom à Bruxelles s’inscrit parfaitement dans la stratégie omnicanale de Cowboy, indique le communiqué de presse. L’entreprise a établi des partenariats avec plus de 140 magasins indépendants à travers l’Europe, qui représentent ensemble plus de 20 % des ventes totales et plus de 50 % de tous les services. En Belgique, Cowboy travaille avec 34 magasins, dont six assurent l’essentiel de l’assistance avant et après-vente.
Des prix plus élevés, des coûts plus bas
Comme de nombreux fabricants de vélos électriques, Cowboy a connu des années difficiles, mais grâce à une nouvelle stratégie, l’entreprise entend sortir du rouge. La marque a augmenté ses prix, fait payer un supplément pour les services numériques et réduit fortement ses coûts d’exploitation. Désormais, Cowboy se concentre sur cinq des 13 pays où la marque est présente : l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la France et le Royaume-Uni. La coopération avec des magasins de vélos indépendants fait également partie du plan de relance. Le service de réparation mobile s’est avéré trop coûteux.
L’année dernière, Cowboy a encore enregistré une perte nette de 32 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de près de 41 millions, rapporte De Tijd. L’année prochaine, l’entreprise vise la rentabilité. Cette année, la startup a encore levé 12,8 millions d’euros auprès des actionnaires existants et par le biais du crowdfunding.