Pire encore qu’en 2013
En 2014 les ventes de CD (albums et singles), disques vinyles et DVD musicaux ont plongé de 28,6%. Mais plus préoccupant encore le téléchargement et le streaming de tracks et d’albums ont chuté de 14,7%. Pour la musique numérique la baisse du chiffre d’affaires s’est limitée à 3,2%, mais pour les supports physiques le chiffre d’affaires a régressé de pas moins de 25,7%. Avec un recul global de près d’un cinquième, les ventes de musique s’avèrent pires encore qu’en 2013 (-12%).
Les ventes de CD, qui demeurent la principale source de revenus de l’industrie de la musique, dégringolent depuis plusieurs années et la faillite de Free Record Shop et du distributeur MultiMedia Services n’a fait que renforcer cette tendance, car moins de magasins physiques signifie moins d’achats impulsifs.
Dans le camp des supports physiques, seuls les disques vinyles progressent (+19,5% en nombre de disques vendus et +24,1% en termes de chiffre d’affaires). Toutefois avec un chiffre d’affaires de 3,19 millions d’euros ceux-ci ne représentent qu’une infime partie du chiffre d’affaires total de 104,74 millions d’euros de l’industrie de la musique. Les vinyles restent donc un produit de niche.
Fait surprenant : le chiffre d’affaires du numérique est lui aussi en baisse : -15,4% pour les tracks et -10,6% pour les albums. Seul point lumineux dans ce tableau sombre : la progression de la musique en streaming de 11,4% à 15,22 millions d’euros. Néanmoins cette croissance est trop modeste pour compenser la baisse du chiffre d’affaires du numérique.