L’avenir du personnel encore incertain
Ce matin des rumeurs circulaient selon lesquelles le Groupe Etam, maison-mère de Miss Etam et Promiss, s’apprêtait à demander un sursis de paiement au tribunal. A présent le Groupe Etam a officiellement confirmé cette information : « Malgré les remaniements au niveau de l’organisation et des coûts, Etam n’est pas parvenu à s’adapter aux nouvelles conditions du marché », explique le management dans un communiqué de presse.
Pour l’heure on ignore encore quelles seront les conséquences pour le personnel : « Pour la période à venir les personnes employées par le Groupe Etam conserveront leur travail et toucheront leur salaire », poursuit le communiqué.
« Un signe préoccupant »
Néanmoins les syndicats craignent qu’il y ait de nombreux licenciements : « Par le passé Etam a déjà procédé à des réorganisations. Mais je ne m’attendais pas à ce que la situation soit si grave », commente Martijn den Heijer du syndicat CNV. Le syndicat espère une relance : « Nous attendons davantage de précisions d’ici quelques semaines. »
Den Heijer parle d’un « signe inquiétant » : « Pendant plusieurs années consécutives Miss Etam s’est vu décerner des prix par les consommateurs. Au niveau du e-commerce aussi, le groupe progresse. Si une entreprise avec un tel renom ne parvient pas à s’en sortir, qu’adviendra-t-il d’autres enseignes. Il semble que la facteur prix soit de plus en plus déterminant. Le crise n’est donc pas encore derrière nous. »
Déjà 240 emplois supprimés
Le retailer néerlandais, qui actuellement compte environ 2.200 employés et plus de 200 filiales, est en difficulté depuis un certain temps déjà. En 2013, 140 emplois avaient déjà été supprimés et début de cette année 100 des 300 collaborateurs du siège principal à Zoetermeer ont été licenciés. Depuis plusieurs années le groupe a vu ses ventes reculer et souhaite dès lors miser davantage sur l’e-commerce.
Depuis début 2015 le Groupe Etam est dirigé par le CEO ad interim Frits van Peski. Il remplace John van der Ent, qui a rejoint V&D, autre entreprise en difficulté.