Carrefour voit sa croissance se ralentir quelque peu en raison de la baisse de l’inflation et de la limitation des dépenses des consommateurs. La Belgique fait à nouveau partie des pays européens les plus performants, tandis que les ventes au Brésil sont en baisse.
Forte performance en Belgique
Les ventes de Carrefour au troisième trimestre ont augmenté de 9 % pour atteindre 23,36 milliards d’euros. Le ralentissement limité de la croissance par rapport aux derniers trimestres s’explique en partie par le ralentissement de l’inflation alimentaire en France et la baisse des prix des denrées alimentaires au Brésil, où les ventes ont chuté de 3,7 %, selon le distributeur.
En Europe, où la croissance comparable a été de 4,1 %, c’est la Belgique qui a réalisé la meilleure performance avec une croissance comparable de 7,5 %. Les ventes ont dépassé 1,1 milliard d’euros. Une bonne performance qui résulte des initiatives commerciales mises en place par le distributeur depuis un an, indique le communiqué. Au cours des neuf derniers mois, Carrefour Belgique a enregistré une croissance comparable de 10%.
Des volumes sous pression
Le contexte reste difficile, indique Carrefour. Les consommateurs sont en baisse : ils achètent moins et recherchent des alternatives moins chères. Par conséquent, les volumes sont sous pression. Le distributeur réagit en réduisant les prix et en mettant davantage l’accent sur les marques privées, qui représentent désormais plus de 35 % des ventes. D’ici à la fin de 2026, cette part devrait atteindre 40 %. Pour réduire les coûts, Carrefour franchise les hypermarchés et les supermarchés moins rentables ou déficitaires sur son marché domestique.
Le PDG Alexandre Bompard ne se montre pas inquiet et confirme les perspectives annoncées pour l’ensemble de l’exercice : « Dans un contexte de pression continue sur le pouvoir d’achat de nos clients, notre Groupe confirme la solidité de sa dynamique commerciale et l’attractivité de son modèle. »