Les supermarchés ratent quelque 5,4 % de chiffre d’affaires cette année en raison de l’absence de produits dans les rayons. Les ruptures de stock posent un problème car plus d’un consommateur sur cinq se rend alors dans un autre supermarché.
En manque de boisson
En moyenne, 4,3 % des produits manquent dans les rayons des supermarchés cette année. Il est intéressant de noter que la plupart des ruptures de stock ne se trouvent pas dans la catégorie des produits alimentaires, mais dans celle des boissons alcoolisées. La moyenne s’élève à 5,4 %, selon le baromètre « on-shelf availability » (disponibilité en rayon) de NielsenIQ. Ce baromètre suit chaque jour 280 000 produits dans 1 200 supermarchés belges.
Au rayon des boissons, la rotation et la variation sont élevées, explique Tom Penninckx de NielsenIQ au Het Nieuwsblad. Il est donc difficile de se réapprovisionner au bon moment. Bien entendu, de nombreux rayons vides sont également causés par les conflits entre les producteurs et les détaillants, bien qu’il y ait encore régulièrement de problèmes de production. Penninckx évoque également les perturbations dans les entrepôts et, bien sûr, les grèves.
Après les boissons alcoolisées, ce sont les aliments pour animaux, les boissons chaudes et les boissons non alcoolisées qui manquent le plus souvent à l’appel. Ces trois catégories se partagent la deuxième place avec 4,5 % de ruptures de stock. La catégorie des produits alimentaires représente 4,1 %. Les produits de santé sont ceux qui manquent le moins souvent (2,8 %).
Les conséquences se font sentir dans le portefeuille : quelque 21 % des consommateurs se rendent dans un autre magasin pour acheter le produit manquant. Et ils sont encore plus nombreux à choisir une autre marque (37 %). Dans l’ensemble, cela représente une perte moyenne de 5,4 % du chiffre d’affaires pour les détaillants, selon les calculs de NielsenIQ.