Certains fournisseurs de Beter Bed ont été confrontés à des problèmes de chaîne d’approvisionnement au cours du dernier trimestre, ce qui a limité la croissance. C’est ce qui ressort de la dernière mise à jour trimestrielle avant que l’acquéreur Torqx ne retire la société de literie de la bourse.
Des commandes ouvertes
Le troisième trimestre s’est achevé sur un chiffre d’affaires de 54,9 millions d’euros pour Beter Bed Holding. Cela représente une augmentation de 0,9 % par rapport à l’année dernière, mais les commandes à périmètre constant ont augmenté de 9,5 %. Le groupe de literie dispose ainsi d’un carnet de commandes de 21,9 millions d’euros (un dixième de plus que l’année dernière) et a déjà enregistré une hausse totale de 3,9 % de son chiffre d’affaires cette année.
« Un certain nombre de nos fournisseurs ont connu des problèmes de chaîne d’approvisionnement, ce qui a affecté la croissance de notre chiffre d’affaires au troisième trimestre, » explique le CEO John Kruijssen. « À une époque caractérisée par des défis macroéconomiques persistants et une faible confiance des consommateurs, nous continuons à développer notre activité avec des marques de détail et des marques de distributeur fortes, un nouveau magasin expérientiel à ouvrir et la poursuite du développement de nos activités en ligne et de vente en gros. »
En mains privées
Le chiffre d’affaires en ligne a néanmoins légèrement baissé de 0,5 %, de sorte que 17 % des ventes sont désormais réalisées en ligne. Les chaînes Beter Bed et Beddenreus ont enregistré une légère augmentation de leur chiffre d’affaires (0,2 %), alors que les prises de commandes à périmètre constant ont été fortes au troisième trimestre (9,7 %). La construction d’un troisième magasin Beter Bed Experience à Baarn, aux Pays-Bas, a débuté et l’ouverture est prévue pour le quatrième trimestre.
Cependant, la nouvelle la plus importante du trimestre reste l’acquisition par Torqx. Le 4 octobre, le groupe d’investissement a fait une offre de 6,10 euros par action. Les principaux actionnaires, Navitas, Teslin et De Engh, se sont déjà engagés à vendre leurs actions, ce qui représente 44,32 % de l’ensemble. Les investisseurs individuels ont maintenant jusqu’au 29 novembre pour proposer leurs actions, après quoi Beter Bed cessera d’être cotée en bourse.