Les ventes en Europe déçoivent
Les résultats commerciaux d’AB InBev n’ont pourtant pas été bons partout : en Europe, le volume vendu a diminué de 6% à 44,278 millions d’hectolitres. L’Amérique du Nord, qui représente un marché nettement plus important, affiche des ventes en baisse de 1,3% à 121,150 millions d’hectolitres.
Ces pertes ont néanmoins pu être compensées par de meilleurs résultats dans la zone Amérique Latine du Nord, qui comprend le Brésil : grâce au Championnat du Monde de Football, les ventes ont augmenté de 4,1% à 125,418 millions d’hectolitres. Une avancée a également été enregistrée au Mexique : +1,6% à 38,800 millions d’hectolitres. En Asie, le volume vendu a progressé de 1,7% à 82,529 millions d’hectolitres.
En Belgique, le berceau du groupe, AB InBev observe un statu quo des ventes de ses propres bières en 2014, et ce grâce à la bonne prestation des Diables Rouges au Championnat du Monde de Football. Au dernier trimestre, le brasseur a réussi à augmenter sa part de marché dans la grande distribution. AB InBev estime que pour l’ensemble de l’année sa part de marché est restée stable.
Bénéfice en hausse de 11,7%
En 2014 le groupe brassicole a réalisé un chiffre d’affaires de 47,063 milliards de dollars (près de 41,5 milliards d’euros), soit une hausse de 5,9% par rapport à l’année précédente. Outre le léger effet de volume, le fait que les revenus par hectolitre aient augmenté de 5,3% en 2014 a également joué un rôle. Au quatrième trimestre la croissance a même atteint 7,6%. Tout ceci a résulté en un bénéfice de 8,9 milliards de dollars (7,8 milliards d’euros), une augmentation de pas moins de 11,7% par rapport à 2013.
C’est pourquoi le conseil d’administration envisage de proposer aux actionnaires de verser, en plus de l’acompte sur dividende d’1 euro, un dividende final de 2 euros, donc 3 euros au total. L’année dernière, ces mêmes actionnaires ont dû se contenter de 2,05 euros. De plus, l’entreprise compte racheter des actions propres pour un montant d’un milliard de dollars, afin que les futurs bénéfices futurs puissent être divisés sur moins de titres.
Pour 2015, AB InBev prévoit une croissance des revenus par hectolitre en ligne avec l’inflation.